Pêche du sandre : profitez des crues !
Le repérage, la clef de la réussite
- la pointe aval d’une île
- la berge qui décrit un angle ou un virage
- l’entrée d’un port, d’un plan d’eau, d’un bras de rivière
- une écluse (attention à la réglementation quand vous pêchez une écluse)
- l’aval d’une pile de pont
- un obstacle de forte taille dans l’eau
Rien ne sert de courir, il faut pêcher à point
Un nouvel accessoire dans mon sac
Trois leurres, trois actions
Pendant les crues je me concentre principalement sur le sandre ce qui n’empêche pas les brochets, perches et autres silures de jouer les invités surprise de temps en temps. Ma stratégie de pêche reste malgré tout axée sur la recherche spécifique de ce carnassier et vous allez voir que mon approche est simple mais réfléchie. Pendant la crue, j’utilise à 80% du temps trois leurres souples qui sont parfaitement complémentaires et qui suffisent très souvent à trouver la pêche. J’ai créé une gamme complète que je commercialise sous la marque HMF, il est donc normal que je fasse totalement confiance à mes créations que je connais par cœur. Il vous appartient de faire votre propre sélection selon vos affinités avec tel ou tel fabricant, l’essentiel étant de choisir des modèles dans lesquels vous croyez mais surtout qui offrent des nages complémentaires.
Le shad
On pourrait penser qu’un leurre souple de type shad est ce qu’il y a de plus naturel en toute circonstance car il ressemble à un poisson, en réalité ce n’est pas tout à fait vrai. Quand on pense leurre on pense vibrations, hors ce n’est pas le seul paramètre à prendre en compte, il y a aussi le déplacement d’eau qui est plus souvent ignoré par les pêcheurs. En effet, ce n’est pas parce qu’un leurre ne vibre pas qu’il ne créé pas une perturbation. Le volume du leurre en déplacement est parfaitement perçu par les carnassiers d’ailleurs si l’on s’attarde sur un petit poisson, une ablette par exemple, on se rend compte que les mouvements sont très discrets avec des battements de nageoires de faible amplitude. Le shad est donc un leurre provoquant qui fait réagir les carnassiers parce qu’il envoie un grand nombre de vibrations en imitant un mouvement de panique chez la proie. C’est cette caractéristique qui en fait un indispensable dans la boite y compris quand l’eau monte.
Le slug
Un autre incontournable pour pêcher pendant la crue c’est le leurre souple de type slug, un leurre très peu employé et qui pourtant est tellement prenant. Ce fut une révélation dès qu’avec mes amis nous avons commencé à nous en servir sur des postes qui commençaient à devenir difficile en raison de la pression de pêche. A l’inverse du shad il a un déplacement d’eau beaucoup plus neutre mais qui fera souvent la différence sur les sandres qui s’en saisiront sans méfiance. Le worm fonctionnera sur le même principe et pourra remplacer le slug s’il a votre préférence.Le grub
Pour compléter ces deux modèles il y a une star de la pêche en eaux troubles, j’ai nommé le grub. C’est un leurre souple qui me réussit souvent très bien dès que l’eau est teintée, je lui dois d’ailleurs certains de mes plus gros sandres. Comme il est très mobile dans l’eau, il permet de pêcher lentement avec une attractivité maximum, et ça tombe bien car c’est souvent l’idéal dans ces conditions.Lentement mais surement
La récupération en traction
Celle que j’utilise le plus pendant la crue est la traction qui fonctionne parfaitement avec les trois leurres dont je vous ai parlé précédemment. Le principe, pour le sandre, est de laisser descendre le leurre au fond, canne à 45 degrés puis d’effectuer une traction vers le haut pour le faire décoller. Ensuite on le laisse retomber bannière tendue et prêt à ferrer puisque la touche intervient souvent à ce moment-là. Bien plombé, c’est lent, c’est planant, il s’agit donc d’un must et juste avec ce maniement extrêmement simple vous devriez faire du poisson sans problème.L’animation à la tombée du leurre
La technique de l’animation est sur la même base avec comme variante des coups de scion pendant la remonté du leurre. Ceci a pour but d’imiter les soubresauts que peut faire un poisson faible ou mourant. Une animation que j’utilise surtout avec le slug associé à une tête plombée très légère et ça aussi, ça pêche fort !
La récupération en linéaire
Pendant la crue, je réserve surtout la récupération en linéaire pour le grub même si un shad se prête également bien à l’exercice. Là encore, c’est facile. On laisse descendre le leurre au fond et on ramène lentement canne basse. La récupération peut être entrecoupée de pauses de quelques secondes le temps que le leurre reprenne un peu de profondeur. Tout le secret est de bien choisir le poids de sa tête plombée pour survoler le fond sans que le leurre ne remonte trop haut à la récupération. L’intérêt de cette technique, hormis sont efficacité, est quelle déclenche régulièrement des attaques violentes. Le sandre qui sait se faire si discret ne fait en général pas de détails quand il s’agit d’intercepter cette proie. Certains jours, c’est l’animation qui cartonne sur le sandre !Jouer les contrastes
© Article rédigé par : Nicolas Vernier
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